gentrification, Jeux Olympiques 2024, Île-de-France, Seine-Saint-Denis, Plaine Commune, impact socio-économique, impact socio-spatial, hausse des loyers, relogement, transformation urbaine

Jeux Olympiques Paris 2024 : Gentrification et impact socio-spatial

Cet article fait référence au chapitre 3 et à la conclusion du mémoire de KIABELUA Laurence-Grâce réalisé durant son Master 1 Innovation Entreprise et Société parcours RSE et Développement Durable à l’Université Haute-Alsace – Terra Institute.

Titre du mémoire : Les conséquences socio-économiques des Jeux de Paris 2024 en Île-de-France. 

Cet article s’inscrit dans une série de 2 articles consacrés à ce mémoire, à retrouver à la fin.

Les effets des phénomènes socio-spatiaux des Jeux de Paris 2024 en Île-de-France

La gentrification et ses impacts sur l’agglomération de la Plaine Commune

En effet, les Jeux Olympiques 2024 auront un impact socio-économique et socio-spatial assez conséquent sur les habitants et le département de la Seine-Saint-Denis. La création de plusieurs emplois sur le tout le territoire du 93, notamment dans les villes figurant dans l’agglomération de la Plaine Commune, va entraîner une forte gentrification sachant que le quartier de la Plaine Stade de France voit beaucoup de nouvelles entreprises s’y implanter et cela aura des conséquences sur le territoire.

La gentrification désigne une forme particulière d’embourgeoisement d’un espace populaire qui passe par la transformation de l’habitat, des commerces ou de l’espace public. Il s’agit d’une transformation sociale qui se traduit par une transformation matérielle et symbolique de l’espace. C’est aussi un processus d’appropriation d’un espace populaire par des groupes sociaux généralement issus des classes moyennes et supérieures et, parallèlement, une dépossession des habitants des classes populaires[1].

Ce phénomène de gentrification peut apparaître comme un processus de (re)valorisation économique et symbolique d’un espace, qui s’effectue en partie sous le sceau d’un certain modèle d’urbanité inspiré par la ville ancienne européenne et à travers la concurrence entre différents acteurs et groupes sociaux inégalement dotés pour son appropriation et sa transformation.

L’arrivée des cadres qui travaillent dans les entreprises de la Plaine Stade de France, de ceux qui travaillent au siège régional d’Île-de-France à Saint-Ouen ou encore des parisiens voulant acquérir à la propriété a augmenté le foncier de la zone de la Plaine Commune[2]. Elle devient une zone assez attractive avec l’arrivée des Jeux de Paris 2024 et beaucoup investissent dans l’achat d’appartements en périphérie de Paris et de lieux culturels importants comme le Stade de France.

Saint-Denis est un lieu de contact entre Paris et la banlieue. Entre les deux, il n’y avait pas grand chose à l’époque, mis à part quelques entrepôts, jardins et du ferroviaire. Ces zones ne valent pas grand-chose d’un point de vue économique tant qu’elles ne sont pas exploitées.

Pour autant, elles sont très bien desservies avec un aéroport et deux gares : c’est un hub, c’est-à-dire une plateforme multimodale. Les nouvelles installations liées aux Jeux de Paris 2024 vont permettre de valoriser ces territoires qui coûteront bien plus cher à l’arrivée. Ce qui va se répercuter sur les impôts fonciers, au détriment des populations les plus pauvres ou des locaux de longue date30.

gentrification, Jeux Olympiques 2024, Île-de-France, Seine-Saint-Denis, Plaine Commune, impact socio-économique, impact socio-spatial, hausse des loyers, relogement, transformation urbaine
Source :INSEE, Dossier complet, Département de la Seine-Saint-Denis (93), Évolution et structure de la population en 2020, POP T6 – Population de 15 ans ou plus par sexe, âge et catégorie socioprofessionnelle en 2020.

En analysant ce tableau, nous allons examiner l’évolution des principales catégories socioprofessionnelles en Seine-Saint-Denis entre 2009 et 2020. Les catégories étudiées incluent les artisans, commerçants et chefs d’entreprise, les cadres et professions intellectuelles supérieures, les employés, et les ouvriers. Les données sont extraites du tableau fourni, qui détaille les changements absolus et relatifs au sein de ces catégories.

En Seine-Saint-Denis, les catégories socioprofessionnelles les plus élevées en 2020 sont les employés (20,1%) et les personnes sans activité professionnelle (23,7%), tandis que les cadres et professions intellectuelles supérieures (9,7%) et les artisans, commerçants, chefs d’entreprise (3,2%) sont les moins élevées en proportion.

En 2009, la Seine-Saint-Denis comptait 174 533 ouvriers, soit 14,8% de la population. En 2020, ce nombre est tombé à 168 450, représentant 13,1% de la population. Cette baisse de 3,5% en termes absolus et de 1,7 points de pourcentage reflète la poursuite de la désindustrialisation et une transition vers une économie plus tertiaire. Les employés représentaient 21,5% de la population active en 2009, avec 254 136 personnes.

En 2020, leur nombre est légèrement passé à 258 180, représentant 20,1% de la population. Bien que leur nombre absolu ait augmenté de 1,6%, leur proportion relative a diminué de 1,4 points de pourcentage, indiquant une stabilité relative en nombre mais une croissance plus lente par rapport aux autres catégories.

En 2009, la Seine-Saint-Denis comptait 33 640 artisans, commerçants et chefs d’entreprise, représentant 2,8% de la population active. En 2020, ce nombre est passé à 41 334, soit 3,2% de la population. Cela représente une augmentation absolue de 22,9% et une hausse relative de 0,4 points de pourcentage. Cette croissance indique un dynamisme entrepreneurial croissant dans le département.

Le nombre de cadres et professions intellectuelles supérieures quant à lui, a considérablement augmenté au cours de la période étudiée. En 2009, ils étaient 92 067, représentant 7,8% de la population. En 2020, leur nombre a atteint 125 090, soit 9,7% de la population. Cette augmentation de 35,9% en termes absolus et de 1,9 points de pourcentage reflète une montée en qualification et une certaine gentrification progressive de la région.

L’analyse des données de 2009 à 2020 montre une transformation significative de la structure socioprofessionnelle en Seine-Saint-Denis. On observe une augmentation notable des catégories plus qualifiées, telles que les cadres et les artisans, tandis que les catégories d’employés et d’ouvriers connaissent une stabilité relative ou une diminution.

Ces changements sont caractéristiques de la gentrification, qui apporte des avantages économiques, tels que des investissements accrus et une meilleure infrastructure, mais aussi des tensions sociales, notamment en raison de l’augmentation des coûts de la vie et du déplacement des populations moins aisées.

Pour illustrer ces dynamiques, j’ai mené une enquête en recueillant le témoignage d’un habitant de Saint-Ouen, une ville intégrée dans l’agglomération de la Plaine Commune. Monsieur X, résident depuis presque trente ans, issu de la catégorie socio-professionnelle ouvrière, nous partage son ressenti sur les transformations récentes de sa ville. Il décrit comment l’arrivée des Jeux de Paris 2024 a modifié le paysage urbain et social, en attirant de nouveaux résidents aisés et en augmentant les prix de l’immobilier.

Monsieur X témoigne : « Depuis le début de mon adolescence, on parle des Jeux Olympiques, je vois de plus en plus de nouvelles constructions et de rénovations dans ma ville. Les loyers ont quasiment doublé, et beaucoup de mes voisins ont dû partir chercher des logements plus abordables en périphérie ou dans la grande couronne, s’ils voulaient accéder à la propriété. Les commerces de proximité ferment, remplacés par des boutiques et des restaurants haut de gamme.

La population ? Elle s’est clairement embourgeoisée et on le voit avec le nouvel éco-quartier de la ville. Je suis inquiet pour l’avenir, car je crains de ne plus pouvoir rester dans ma ville. »

Ce témoignage met en lumière les effets tangibles de la gentrification sur les résidents de la Plaine Commune. Les Jeux Olympiques, bien que porteurs de développement économique, exacerbent les inégalités sociales et économiques, créant une fracture socio-spatiale dans des zones historiquement moins favorisées.

En conséquence, l’accès aux événements olympiques pose également problème pour les résidents locaux. Les prix élevés des billets rendent les compétitions inaccessibles à une grande partie de la population, accentuant encore le sentiment d’exclusion ou bien de marginalisation. Ces aspects soulignent les défis et les dilemmes auxquels les habitants de la Plaine Commune sont confrontés, alors qu’ils tentent de naviguer dans un environnement en rapide évolution.

Cela fait un long moment que les promoteurs immobiliers guignent sur Saint-Denis. Une partie va être bétonnée pour accueillir le village des médias des Jeux de Paris 2024 et à la fin de toutes les compétitions, deviendra un éco-quartier. Difficile de penser qu’il sera accessible aux plus précaires. Depuis une quinzaine d’années, les loyers des habitants de la proche banlieue sont en augmentation et les équipements liés aux Jeux ne vont faire qu’amplifier ce phénomène.

Au regard du nombre de mal-logés et même de non-logés, il faut avant tout construire des logements sociaux. Les habitants de la Plaine Commune vont être contraints de se déplacer vers les limites du Val-d’Oise tandis que de plus en plus de Parisiens de classe moyenne voire supérieure s’installent dans cette zone qui a longtemps été marginalisée par eux. Certaines zones de cette zone seront marqueurs d’une fragmentations socio-spatiales puisqu’il y aura des zones plus embourgeoisées que d’autres.

gentrification, Jeux Olympiques 2024, Île-de-France, Seine-Saint-Denis, Plaine Commune, impact socio-économique, impact socio-spatial, hausse des loyers, relogement, transformation urbaine

Les déplacements contraints des populations moyennes et précaires et leurs conséquences

Avec la hausse du foncier qui est principalement due au phénomène de gentrification, ce sont les plus précaires qui seront touchés et seront contraints de quitter la zone de la Plaine Commune pour faire face à des loyers et un niveau de vie qui leurs correspondent[3]. Beaucoup d’entre eux vont reculer dans des villes comme Clichy Montfermeil, qui sont des villes assez mal desservies en terme de transports et les plus précaires de la Seine Saint Denis où ils vont dans d’autres départements comme le Val-d’Oise, la Picardie ou encore la Seine-et-Marne32 afin de tenter d’accéder à la propriété.

Pour illustrer ces dynamiques, j’ai mené plusieurs enquêtes auprès d’anciens résidents de la petite couronne parisienne qui ont dû déménager en grande couronne en raison de la hausse des coûts de la vie et de la gentrification. Voici quelques témoignages marquants :

Témoignage d’une ancienne habitante de Saint-Denis :

Madame Y a déménagé avant 2010 à Écouen, une ville périurbaine du Val-d’Oise, car ses parents, cadres, cherchaient à devenir propriétaires d’un pavillon. Avant d’habiter à Ecouen, elle vivait à Saint-Denis, dans le quartier de la Porte de Paris. Elle explique : « Mes parents voulaient un pavillon avec un jardin, ce qui était impossible à trouver à des prix raisonnables à Saint-Denis. Nous avons donc déménagé à Écouen, mais cela a impliqué de longs trajets pour se rendre à Paris, où se trouvent la plupart des opportunités professionnelles. » Ce témoignage illustre comment même des familles de cadres doivent quitter leurs quartiers d’origine pour accéder à la propriété, entraînant des sacrifices en termes de temps et de qualité de vie.

Témoignage d’une jeune fille d’Ivry-sur-Seine :

Mademoiselle Z, une jeune adulte, a dû déménager de la petite couronne parisienne à la grande couronne, à Cergy, pour trouver un logement correspondant à son budget. Elle partage : « J’habitais à Ivry-sur-Seine, mais les loyers sont devenus inabordables. Pour pouvoir vivre seule, j’ai dû déménager à Cergy, mais cela signifie que je suis loin de ma famille et de mon réseau social. C’est un mal pour un bien car Cergy est assez bien desservi même si c’est loin et le logement dans lequel je vis aujourd’hui me convient totalement ». Son témoignage montre comment la hausse des prix de l’immobilier dans les zones proches de Paris contraint les jeunes à s’éloigner[4], créant une rupture dans leur vie sociale et professionnelle.

Témoignage d’un ouvrier de la Seine-et-Marne :

Monsieur W, employé qualifié, a pu accéder à la propriété en quittant Thiais, ville de petite couronne parisienne en 2017 pour s’installer en grande couronne, en Seine-et-Marne avec sa femme et ses quatre enfants. Il exprime un sentiment d’exclusion par rapport aux bénéfices des Jeux Olympiques de Paris 2024 : « En tant que Francilien vivant en grande couronne, je ne ressens pas les bénéfices des Jeux Olympiques. Ma ville ne participe pas à la préparation des Jeux, et je sens que certaines zones de l’Île-de-France sont marginalisées. ». Ce témoignage met en lumière le sentiment d’injustice et d’inégalité ressenti par les habitants des zones périphériques, qui se sentent déconnectés des grands projets de développement métropolitain.

Ces témoignages révèlent les effets complexes et souvent négatifs de la gentrification et de la mobilité résidentielle sur les habitants de la région parisienne. Ils mettent en évidence les défis auxquels sont confrontées les populations en quête de logements abordables et les conséquences socio-économiques de ces déplacements forcés[5].

Tel que nous l’avions vu précédemment, les personnes qui tentent de devenir propriétaire dans la grande couronne périurbaine de l’Île-de-France sont elles, issues de classes moyennes tandis que les plus précaires eux, seront relogés petit à petit dans des zones de plus en plus reculées et pas très accessibles comme la zone de la Plaine Commune où l’on retrouve des stations de bus ou de métro tous les cinq cent mètres.

Par exemple, dans l’enquête que j’ai mené auprès de Monsieur V, qui a grandi dans un quartier précaire de la petite couronne, illustre bien ces défis. Résident d’une cité composée de HLM, Monsieur V a vu son quartier démoli dans le cadre de rénovations urbaines planifiées pour les Jeux Olympiques.

“Il y a moins de dix ans avant les Jeux, notre cité a été rasée pour faire place à de nouveaux projets (la création d’une nouvelle entreprise dans notre quartier). Malgré toutes les pétitions, les manifestations que nous, les habitants de cette cité avions faites, la cité a quand même été détruite et aujourd’hui, on y trouve cette entreprise à la place de nos bâtiments qui ont été rasés. La mairie ne nous a pas relogés dans notre ville, mais nous a dirigés vers des logements sociaux en grande couronne,” explique-t-il.

Cette relocalisation a eu des conséquences profondes sur son réseau social et son sentiment d’appartenance. “La plupart des gens avec qui j’avais des liens solides ont été éparpillés un peu partout. On n’avait pas vraiment le choix que d’accepter ces nouvelles conditions, sinon on risquait de se retrouver à la rue, ma famille et moi,” ajoute-t-il.

Cette enquête menée auprès de Monsieur V nous emmène vers une problématique courante : le relogement forcé des habitants des HLM en petite couronne vers des zones plus éloignées, souvent sans les infrastructures et le soutien social dont ils bénéficiaient auparavant. Ce déplacement entraîne une fragmentation de leur réseau social, ce qui peut aggraver le sentiment d’isolement et de marginalisation.

Tout cela peut engendrer une hausse de la criminalité et du travail au noir et ce sont encore les plus précaires qui se retrouveront dans cette difficulté car le fait d’habiter dans la grande couronne périurbaine, qui n’est pas assez accessible en transport peut être facteur de licenciement. Par exemple, certains employeurs refusent d’avoir des ouvriers ou employés qui habitent dans des villes desservies par le RER D car ils savent que c’est une ligne qui connaît énormément de complications : cette ligne dessert principalement la grande couronne périurbaine de l’Île-de-France en passant par Saint-Denis.

Il y aura aussi des conséquences sur la santé de ces personnes, qui habitaient dans des zones très bien desservies. Ils se retrouvent dans des secteurs qui nécessitent absolument une voiture qu’ils n’ont pas forcément, où le magasin de grande surface n’est pas accessible à pied mais seulement en voiture, ou encore en bus.

Cependant, le bus passe toutes les une heure du temps : cela peut causer des stress, un manque d’alimentation et d’assez grandes contraintes budgétaires puisqu’ils devront faire les entretiens de leurs automobiles, qui n’était pas si nécessaire que ça lorsqu’ils avaient tous les transports à leur proximité dans la zone de la Plaine Commune.

gentrification, Jeux Olympiques 2024, Île-de-France, Seine-Saint-Denis, Plaine Commune, impact socio-économique, impact socio-spatial, hausse des loyers, relogement, transformation urbaine

Conclusion

L’étude des conséquences socioéconomiques des Jeux Olympiques de Paris 2024 en Île-de-France révèle un tableau complexe où les opportunités économiques se mêlent aux défis sociaux et spatiaux. Dans un premier temps, les Jeux de Paris 2024 ont le potentiel de revitaliser l’économie de la Seine-Saint-Denis, offrant des perspectives d’emploi et d’inclusion sociale à une population souvent marginalisée. Les initiatives locales et les formations professionnelles représentent des leviers importants pour tirer parti de cet événement mondial et promouvoir le développement économique du département.

D’autre part, les Jeux de Paris 2024 encouragent des modes de déplacement plus durables, favorisant ainsi la réduction de la congestion routière et les émissions de CO².

L’investissement dans les infrastructures de transport et la promotion des mobilités douces contribuent à améliorer la qualité de vie des Franciliens tout en renforçant l’accessibilité aux sites olympiques.

Cependant, ces bénéfices sont contrebalancés par les effets néfastes de la gentrification, en particulier dans l’agglomération de la Plaine Commune.

La montée des prix de l’immobilier et la pression foncière risquent d’exclure les populations les plus précaires, les obligeant à migrer vers la grande couronne, loin des opportunités économiques et des équipements olympiques, comme c’est le cas à Londres, ville hôte des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2012, où il y a une crise du logement et une gentrification dans les quartiers qui ont été redynamisés par les jeux de 2012[6].

Pour conclure, les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 sont une opportunité à saisir pour dynamiser l’économie régionale et promouvoir des modes de vie plus durables. Néanmoins, ils soulèvent également des questions cruciales sur l’inclusion sociale, la justice spatiale et la préservation de la diversité socio-économique de l’Île-de-France.

Il est impératif que les politiques publiques et les acteurs locaux travaillent de concert pour atténuer les effets négatifs de la gentrification et garantir que tous les habitants de la région puissent bénéficier pleinement des retombées des Jeux de Paris 2024.

Aujourd’hui, les mégalopoles du monde accueillent des évènements sportifs ou d’ampleur internationale. Par exemple, on peut penser à Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire, qui a accueilli la Coupe d’Afrique des Nations en janvier dernier. Une mégalopole représente un réseau de villes à vaste échelle, intégrant des villes multimillionnaires reliées par un tissu dense d’axes de transport36.

Nous constatons que les défis qui sont actuellement posés par les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 nous démontrent qu’il est nécessaire d’améliorer certaines politiques urbaines afin d’assurer une croissance durable et inclusive. Pour cela, nous pouvons nous demander comment est-ce qu’on peut rendre compatible le développement économique et la préservation du tissu social et la protection de l’environnement dans les nouvelles métropoles à venir.

gentrification, Jeux Olympiques 2024, Île-de-France, Seine-Saint-Denis, Plaine Commune, impact socio-économique, impact socio-spatial, hausse des loyers, relogement, transformation urbaine

Pour plus d’informations sur ce mémoire, n’hésitez pas à vous adresser directement à l’auteure ci-dessous.

KIABELUA Laurence-Grâce 

Livres pour approfondir

Articles consacrés à ce mémoire :

1 – Jeux Olympiques Paris 2024 : Impact écologique et économique

2 – Jeux Olympiques Paris 2024 : Gentrification et impact socio-spatial

Notes

[1] Géoconfluences : définition de la gentrification

[2] Actu L’immobilier en Seine-Saint-Denis attire les Parisiens 30 Les JO de Paris 2024, facteurs d’accélération de la gentrification.

[3] L’Opinion Inégalités : La Seine-Saint-Denis, un territoire qui ne décroche pas autant qu’il en a l’air 32 La Grande Conversation Moins de Parisiens mais plus de Grands-Parisiens : la densité en Île-de-France.

[4] INSEE Au sein du Bassin parisien, une population jeune spatialement concentrée mais qui se déploie dans les couronnes urbaines.

[5] INSEE Mixité sociale et ségrégation dans la métropole du Grand Paris : état des lieux et tendances sur 15 ans

[6] Alternatives Économiques Douze ans après les JO de Londres, une gentrification de niveau olympique. 36 Géoconfluences : définition de la mégalopole.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut