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Mémoire et Histoire : Enjeux, Évolutions et Défis Contemporains

Cet article fait référence au chapitre 1 du mémoire de Paul GOURMAUD réalisé durant son Master 2 Digital Design à l’école de design (Nantes Atlantique).

Titre du mémoire : Lieux de mémoires et citoyen.ne.s numérique, un dialogue impossible ?. 

Cet article s’inscrit dans une série d’articles consacrés à ce mémoire.

Mémoire et histoire – Introduction

« L’histoire et la mémoire ont en commun une actualisation du passé, mais l’histoire cherche à comprendre le passé pour en libérer le présent, alors que la mémoire entretient le poids du passé sur le présent. » [1] (Tudesq. A, 2007)

Ainsi, même si chacune souhaite éclairer le passé, elles n’ont pas les mêmes approches. L’Histoire cherche à avoir une vision globale et tend vers une quête de vérité, même si en réalité cette discipline reste humaine et donc sélective dans son éclairage du passé.

Le travail des historiens est donc en partie guidé par la mémoire, qui entretient un rapport affectif avec le passé et sélectionne sciemment des événements qu’elle juge importants au regard de ses propres valeurs morales. Et par mémoire, je parle ici de mémoire collective, une notion sur laquelle nous reviendrons plus tard, mais que l’on peut assimiler à une famille, une association, un État… Le lien entre ces deux notions s’est cependant renforcé et conscientisé à partir de la fin du XXe siècle.

On pourrait situer l’émergence de cette « révolution mémorielle » [2] (Noël P. M., 2011) à partir des années 70, marquées notamment par les procès d’Adolf Eichmann (1961) et un peu plus tard celui de Klaus Barbie (1987), tous deux responsables de la mort de milliers de juifs sous l’Allemagne nazie.

Ces deux procès seront filmés, mais celui de Klaus Barbie, plus récent, s’étant déroulé à Lyon en France, semble davantage documenté. En effet, on retrouve facilement des vidéos retraçant le déroulement du procès ainsi que sa médiatisation. Ainsi, à l’extérieur du tribunal, il est difficile de ne pas ressentir d’empathie pour les victimes qui témoignent devant les micros. Une transition est alors en train de s’opérer : la mémoire des années qui suivent la fin de la Seconde Guerre mondiale célèbre les valeurs de la résistance, sacrifice, courage, abnégation.

Mais à la suite des procès évoqués plus haut, la mémoire du résistant laisse progressivement sa place à la mémoire de la victime juive. Les modalités de discours mutent également dans ce sens avec un « plus jamais ça » qui se transforme en « devoir de mémoire ». Cette volonté se traduit par la transmission d’une mémoire douloureuse par les victimes.

À l’école, aux commémorations, dans les musées, les témoignages veulent assurer une passation de connaissances entre générations : il ne faut pas oublier. Cette rhétorique est aussi reprise et accentuée par les institutions, quitte parfois à faire peser le poids d’une mémoire non vécue sur les épaules d’une génération qui devrait ainsi assumer le rôle de nouvelle victime. Comme en février 2008, où le président Nicolas Sarkozy demandait à ce que chaque enfant de CM2 se voit attribuer la mémoire d’un enfant français victime de la Shoah.

Une décision spontanée, qui fut vivement critiquée par la suite. Ces multiples insistances n’auraient donc pas favorisé la transmission de valeurs fortes contre l’antisémitisme, mais au contraire plutôt amorcé une repentance contreproductive. « Peut-être trop de mémoire a-t-il provoqué sélection et oubli chez les récepteurs, au lieu de les prémunir contre l’antisémitisme » [3] (Benbassa. E, 2005).

Ainsi, en septembre 2022, une étude de l’IFOP réalisée pour l’Union des étudiants juifs de France démontre qu’environ 33 % des jeunes Français âgés de 15 à 24 ans estiment que la commémoration de la Shoah empêche l’expression de la mémoire d’autres drames de l’histoire. [4]

D’autre part, nous pouvons aussi questionner la place de l’historien dans ce nouveau paysage mémoriel. Ce dernier, en établissant les faits du passé et en tentant de leur donner du sens, nous permet aussi de nous construire au présent et de mieux appréhender l’avenir. Pourtant, comme nous l’avons vu précédemment, le concept de « devoir de mémoire » s’est développé et s’est substitué à l’histoire pour penser l’avenir.

Désormais, il s’agit moins d’apprendre une suite d’événements diversifiés et structurants pour comprendre le présent. Mais il s’agit plus de se souvenir d’événements marquants émotionnellement en espérant ne pas reproduire les mêmes erreurs dans le futur. Alors pourquoi encore pratiquer l’Histoire aujourd’hui ? Face à cette question identitaire, certains historiens ont préféré adopter une approche épistémologique sur leur discipline, en questionnant notamment l’histoire de la mémoire : « L’objectivation de la mémoire permet, par ailleurs, à l’historien d’affirmer sa fonction sociale, mise en cause par le défi mémoriel. » [5] (Noël . P.M, 2011) 

 Ainsi, l’intérêt est de diversifier les pistes de recherche afin d’offrir de nouvelles perspectives à la compréhension du passé et de sortir du cône de vision imposé par « le devoir de mémoire ». On pourrait citer par exemple les recherches menées par la sociologue polonaise Barbara Engelking sur les récits de rêves durant la période de l’Holocauste [6] (Engelking. B, 2018), permettant une approche sensible qui vient compléter d’autres sources plus « froides ».

Ou encore la pratique de « l’ego-histoire » théorisée en 1987 par l’historien français Pierre Nora dans la publication de son ouvrage Essais d’ego-histoire, que l’on pourrait résumer à une collection d’autobiographies d’historiens. Cependant, il s’agit plus finement d’un exercice délimité par un cadre formelle empêchant l’expression du « je » en faveur du récit d’un travail d’historien mis en parallèle d’un contexte historique plus global.

Parmi l’ensemble de ces nouvelles pratiques, les travaux de Pierre Nora sur les « lieux de mémoires » constitueront une avancée majeure, et c’est ce que nous nous attacherons à mieux définir dans ce qui suit.

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Que sont les lieux de mémoires ?

Pour commencer, cette notion de « Lieux de mémoires » fait écho à des « Lieux » matériels ou immatériels, comme le définit Pierre Nora dans le premier tome de son travail sur les Lieux de mémoires : « Ces lieux, il fallait les entendre à tous les sens du mot, du plus matériel et concret, comme les monuments au morts et les Archives nationales, au plus abstrait et intellectuellement construit, comme la notion de lignage, de génération, ou même de région et d’homme mémoire » [7](Nora. P, 1984).

Ces derniers évoluent en même temps que la mémoire collective et sont tributaire de l’intérêt ou du désintérêt des citoyens qui trouveront plus de sens dans un monument plutôt qu’un autre. Les raisons peuvent être multiples : une mémoire trop lointaine, la forme du lieu qui n’est plus assez évocatrice etc.

Si l’on reste sur l’exemple des monuments publics (monuments aux morts, statues, stèles), la simple performance artistique ou technique dans l’élaboration du monument n’est pas suffisante afin de marquer les esprits et transmettre la mémoire. Il faut aussi que ceux-ci possèdent une forte dimension symbolique afin qu’ils trouvent du sens aux yeux des citoyens. Au mieux il vivra donc au présent ; au rythme des cérémonies, des discours, des discussions, lui permettant ainsi de devenir un lieu d’échange entre le passé et le présent.

Ainsi lors des commémorations du 11 novembre 2023 à Nantes, c’est le Monument aux morts de la guerre de 1914-1918, près du Quai Ceineray qui est choisit. Malgré le nom qui lui est attribué, ce n’est pas simplement un hommage aux morts de la première guerre mondiale, car deux plaques supplémentaires sont posés devant la façade.

L’une à la mémoire des morts nantais pendant la seconde guerre mondiale et l’autre pour ceux tombés au cours des opérations en Afrique française du Nord (AFN) entre 1952 et 1962, notamment durant la guerre d’Algérie. Ce monument possède ainsi une valeur symbolique forte en rassemblant plusieurs mémoires importantes à un seul endroit.

D’autant plus que sur ce dernier sont gravés les noms des nantais morts pendant la première guerre mondiale, renforçant encore davantage le lien émotionnel avec le lieu. Par opposition, de l’autre côté de l’esplanade se trouve le monument aux morts de la guerre de 1870, en mémoire des ligériens tombés pendant la guerre francoallemande de 1870. Nous parlons ici d’événements lointains, qui se retrouve aux côtés de mémoires plus récentes déjà installées dans notre mémoire collective contemporaine.

Sur la forme, c’est un piédestal composé de plusieurs statues, au sommet celle d’un homme terrassant un aigle, et sur les côtés, 4 statues d’hommes représentant chacune une catégorie de soldats. Ici, la grande différence avec le monument du Quai Ceineray, est que celui-ci n’appose aucun noms, il commémore des valeurs mais pas des Hommes.

Les différences se trouvent aussi sur le plan symbolique ; d’un côté ce monument exprimant une volonté de revanche patriotique, avec la figure de l’aigle dominé. Et de l’autre, le monument du Quai Ceineray, où la nation se met en retrait au profit des soldats qui ce sont sacrifiés pour elle. 

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Mémoire collective et rôle du citoyen

Nous évoquions donc précédemment que les lieux de mémoire sont représentatifs de l’état de la mémoire collective à un moment donné, mais qu’est-ce que la mémoire collective ? Et quelles sont ces relations avec les mémoires individuelles ? Il est tout d’abord important de comprendre que la construction de la mémoire collective est un processus en mouvement constant.

Il nous est impossible de tout retenir, impossible d’accumuler l’ensemble des mémoires individuelles afin de persister dans le temps. « Ne sont retenus que les événements perçus comme structurants dans la construction de notre identité collective. » [8] (Denis Peschanski cité par L. Cailloce).

Une sorte de filtrage s’opère donc pour ne garder que les mémoires qui ont du sens et qui permettent à un groupe d’avancer. Au fil du temps, il y a donc également des mémoires qui s’ajoutent et d’autres qui sont oubliées, certaines étant encore trop vives dans les esprits pour être digérées. Elles sont alors invoquées plus tard dans la mémoire collective. 

Reprenons l’exemple de l’évolution rapide de la mémoire après la Seconde Guerre mondiale : dans les années 40, c’est la figure du résistant qui s’impose : elle permet l’identification à un héros avec les valeurs qui en découlent comme le sens du sacrifice, le courage… Cela permet de sortir de la guerre avec une figure réconfortante, en se disant que l’on n’a finalement pas tout perdu.

Mais cette figure héroïque cédera progressivement sa place à celle de la victime juive, la figure du « juste » à partir des années 70. Cependant, déjà quelques années après la fin de la guerre, des initiatives apparaissent afin de dénoncer les événements de la Shoah. Citons par exemple le film Nuit et brouillard réalisé par Alain Resnais en 1956, dont les images sont restées imprimées dans ma tête depuis mon premier visionnage en classe d’histoire au collège.

À sa sortie, le film sera malgré tout censuré à multiples reprises ; en effet, il est encore trop tôt pour parler explicitement de la Shoah, notamment car les pays impliqués comme la France ou l’Allemagne n’assument pas encore ouvertement leurs responsabilités. C’est ainsi à partir du procès d’Adolf Eichmann en 1961 que les choses se débloquent, la condamnation de la Shoah devient officielle et il est désormais possible d’en parler sans détour.

Suivront donc plusieurs nouveaux films, dont la série télévisée Holocauste de Marvin Chomsky en 1978 et plus tard Shoah de Claude Lanzmann en 1985. C’est quand finalement la mémoire intègre la sphère politique que les enjeux prennent une autre tournure. En 1995, Jacques Chirac prononce ainsi son discours pour le 53e anniversaire de la rafle du Vel d’hiv, dans lequel il reconnaît la responsabilité de la France dans la déportation.

Ainsi, aucune mémoire ne s’intègre dans nos esprits en une fois, comme le démontre la construction de celle de la Shoah. Le temps est l’élément principal, d’autant plus lorsqu’on parle d’événements traumatiques. Par la suite, si la mémoire fait sens pour assez de personnes, les initiatives proposées pour en parler s’enchaînent et ancrent un souvenir plus ou moins durable de cette mémoire dans notre mémoire collective.

Quant à la mémoire d’aujourd’hui, même si elle garde bien sûr les traces de ce passé, elle a dû faire de la place pour de nouveaux événements : les attentats du 11 septembre 2001, ceux du 15 novembre 2015, ou encore, dans un tout autre registre, la pandémie de la COVID-19. On notera d’ailleurs le parallèle effectué par le président Emmanuel Macron dans son élocution du 16 mars 2020 annonçant le premier confinement : « Nous sommes en guerre, toute l’action du gouvernement et du parlement doit être tournée désormais vers le combat contre l’épidémie. » 10.

En utilisant une rhétorique implicitement liée à notre mémoire de la guerre, il ravive des valeurs ciblées de notre mémoire collective afin de justifier des actions prises au présent. C’est également l’une des raisons qui explique la mouvance de la mémoire collective, elle est enrichie d’événements nouveaux, mais également exploitée comme un outil aux services d’intentions politiques comme vue précédemment. Mais elle est aussi considérée comme un repère social, servant en partie à la construction identitaire des individus. 

Comme le démontre le sociologue français Maurice Halbwachs, théoricien du concept de mémoire collective : « Mais nos souvenirs demeurent collectifs, et ils nous sont rappelés par les autres. Alors même qu’il s’agit d’événements auxquels nous seuls avons été mêlés et d’objets que nous seuls avons vus.

C’est qu’en réalité nous ne sommes jamais seuls. Il n’est pas nécessaire que d’autres hommes soient là, qui se distinguent matériellement de nous : car nous portons toujours avec nous et en nous une quantité de personnes qui ne se confondent pas. »[9] (Halbwachs. M, 1950).

Cependant, ce sont bien deux entités qui s’influencent mutuellement. La mémoire collective est bien nourrie par les mémoires individuelles, qui se nourrissent en retour de la mémoire collective. Étant donné l’influence de l’une sur l’autre, on peut aussi se demander quel rôle, quelles responsabilités tient le citoyen dans l’élaboration de la mémoire collective ? Nous avons vu précédemment qu’il y a besoin de temps et d’une succession d’actions significatives pour qu’un événement puisse l’intégrer.

Ces actions peuvent être immatériels, comme avec un discours, ou bien plus concrètes dans le cas de la construction de monuments aux morts par exemple. Partant de cet exemple, l’historien français Antoine Prost a pu en déterminer plusieurs catégories, dont l’une qu’il qualifie de « monuments civiques », les définissant comme « dépouillé, il n’arbore pas d’allégorie, si ce n’est la croix de guerre […] ne préjuge pas des opinions des citoyens : chacun se soumet au devoir civique et reste libre de donner cours à sa tristesse ou à son orgueil patriotique. » [10] (Nora & Prost, 1984).

Il s’agirait ainsi de monuments permettant une plus grande liberté de commémorer, qui ne contraignent pas le citoyen dans la manière dont il veut se souvenir. Ce sont aussi potentiellement des monuments qui peuvent mieux durer dans le temps en s’offrant à quiconque voudra l’approcher, traversant les générations et les époques pour transmettre des valeurs avec un message apaisé. Même si nous pouvons reconnaître qu’après le traumatisme de la Première Guerre mondiale, il fut difficile de retenir ses émotions et d’exprimer un message qui puisse devenir plus « universel ».

À Nantes, certains monuments contiennent des caractéristiques décrites par cette catégorie. Prenons l’exemple de l’un d’eux situé sur l’île, caché dans une ruelle. C’est une stèle arborant les inscriptions suivantes : « La mutualité de la Loire-inférieure à ses enfants morts pour la France », une formule propre au monument civique qui reste malgré tout assez courante.

Se différenciant ainsi des monuments dits « patriotiques » avec des formules du type : « Morts pour la Patrie », « Gloire aux enfants de… », « Gloire à nos héros »… Même si l’on pourrait nuancer en relevant que le monument pris en exemple n’est pas totalement dépouillé, il contient en plus du message gravé une sculpture en bas-relief d’une femme tenant un faisceau de licteurs : « Les faisceaux sont constitués par l’assemblage de branches longues et fines liées autour d’une hache par des lanières. »

Dans la Rome antique, ces faisceaux étaient portés par des licteurs, officiers au service des magistrats et dont ils exécutaient les sentences. » 13 Cet objet est souvent utilisé pour représenter la République française, ainsi que les valeurs de paix et de justice. Et donc, qu’en est-il aujourd’hui de nos lieux de mémoire contemporains ? Quelle matière créons-nous pour les générations suivantes ? À quoi ressemblent les outils de mémoire du citoyen 2.0 ?

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Pour plus d’informations sur ce mémoire, n’hésitez pas à vous adresser directement à l’auteur ci-dessous.

Paul Gourmaud

Paul GOURMAUD 

Livres pour approfondir

Notes


[1] Tudesq, A. (2007). Histoire et mémoire : une relation ambiguë et contradictoire Dans Presses universitaires de Bordeaux eBooks (p. 97-106). consulté le 14 novembre 2023, à l’adresse https ://doi.org/10.4000/books.pub.26371

[2] Noël, P. (2011, 15 avril). Entre histoire de la mémoire et mémoire de l’histoire : esquisse de la réponse épistémo-logique des historiens au défi mémoriel en France. Conserveries Mémorielles. Consulté le 14 novembre 2023, à l’adresse https://journals.openedition.org/cm/820

[3] Benbassa, E. (2004). Regain antisémite : faillite du devoir de mémoire ? MéDium, 2(1), 3-15. consulté le 14 novembre 2023, à l’adresse https://doi.org/10.3917/mediu.002.0003

[4] Dabi, F., & Legrand, F. (2022), Le regard des jeunes sur la Shoah : connaissance, représentations et transmission, IFOP, consulté le 14 novembre 2023, https ://urlz.fr/os1t

[5] Noël, P. (2011, 15 avril). Entre histoire de la mémoire et mémoire de l’histoire : esquisse de la réponse épistémo-logique des historiens au défi mémoriel en France. Conserveries Mémorielles. Consulté le 14 novembre 2023, à l’adresse https://journals.openedition.org/cm/820

[6] Engelking, B. (2018). Des rêves comme source pour l’histoire de l’Holocauste ? Vingtième siècle. Revue d’histoire, 139, 94-109, consulté le 14 novembre 2023, à l’adresse https://doi.org/10.3917/ving.139.0094

[7] Nora, P. (1984). Les Lieux de mémoire T. 1 : La République (Vol. 1). Gallimard.

[8] Cailloce, L. (2014, 18 septembre). Comment se construit la mémoire collective CNRS Le journal, consulté le 18 novembre 2023, à l’adresse https:// lejournal.cnrs.fr/articles/comment-se-construit-la-memoire-collective

[9] Halbwachs, M. (1950). La mémoire collective (2e éd.) [Édition numérique]. Paris : Les Presses universitaires de France, consulté le 18 novembre 2023, à l’adresse https //shorturl.at/gGVW6

[10] Prost, A., & Nora, P. (1984). Les monuments aux morts. Dans Les Lieux de mémoires, La République, La Nation (Vol. 1). Gallimard.

[11]    Le Monde. (2023, 16 mars). « Nous sommes en guerre » : le discours de Macron face au coronavirus (extraits) [Vidéo] YouTube, consulté le 18 novembre 2023, à l’adresse https://www.youtube.com/watch ?v=N5lcM0qA1XY

[13]   Le faisceau de licteur. (2022, 15 décembre). Élysée. Consulté le 6 février  2024, à l’adresse https ://www.elysee.fr/la-presidence/le-faisceau-de-licteur

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