Cet article fait référence au chapitre 5 du mémoire de Paul GOURMAUD réalisé durant son Master 2 Digital Design à l’école de design (Nantes Atlantique).
Titre du mémoire : Lieux de mémoires et citoyen.ne.s numérique, un dialogue impossible ?.
Cet article s’inscrit dans une série d’articles consacrés à ce mémoire.
Sommaire
Avant et après la COVID-19 : l’évolution du tourisme de mémoire
L’intérêt pour la mémoire ne se joue pas simplement qu’au niveau politique, mais également aux échelles individuelles. On remarque ainsi un intérêt croissant pour la visite de lieux de mémoire. Dès lors, on s’intéresse à ce qu’on définit aujourd’hui comme le « tourisme de mémoire ».
Cette pratique n’est pas exclusivement basée sur la visite de lieux historiques où s’est déroulé une bataille ou un massacre, elle peut aussi se faire dans des mémoriaux ou des musées qui sont délocalisés de l’événement qu’ils commémorent. Les dimensions mémorielles et historiques sont ainsi mélangées dépendamment de la nature du lieu.
Afin de mieux définir ce terme, il peut-être judicieux de comprendre qui sont les visiteurs pratiquant ce type de tourisme ? Dans un premier temps, certaines personnes visitent ces lieux, car elles entretiennent un rapport personnel avec lui ou parce que leurs descendants ont eu un rapport avec l’événement.
D’autre part, cela peut aussi concerner les personnes motivées par une démarche scientifique ou pédagogique, à l’image des visites scolaires [1] (Crahay, 2015). Ainsi, en 2019, on compte 1,3 millions de scolaires parmi les 15,2 millions d’entrées enregistrées dans les lieux de mémoire des conflits contemporains [2]. Ce chiffre record sera cependant suivi par une chute des fréquentations en 2020 à cause de la pandémie de la COVID-19, avec seulement 3,8 millions d’entrées enregistrées [3].
Ce changement brutal a forcé les institutions mémorielles à faire évoluer leurs propositions en fonction des nouvelles contraintes et des nouvelles attentes induites par la pandémie. En effet, les confinements à répétition, le port du masque, les distanciations, sont autant de contraintes qui ne vont pas avec la pratique plus globale du tourisme.
Cette période a cependant pu nous inciter à mieux connaître des lieux d’intérêt proches de chez nous, plutôt qu’à chercher le dépaysement à des centaines de kilomètres. Cette pratique d’un tourisme plus local et plus durable, le « slow tourism » pourrait ainsi remettre en cause une forme de consommation frénétique sur des lieux touristiques bondés [4] (Briant et al., 2020).
Concernant les lieux de mémoire, cela signifie entre autres un ajustement des dispositifs numériques afin d’assurer une médiation qui soit adaptée à ces nouveaux enjeux. À partir des années 80, avec l’arrivée progressive d’un « devoir de mémoire » collectif, le numérique avait déjà sa place dans certains lieux afin d’appuyer une médiation centrée sur l’immersion et l’anticipation de la disparition des témoins.
Comme dans le cinéma circulaire « Arromanches 360 », situé à proximité des plages du débarquement en Normandie ; construit en 1994, il propose d’être littéralement entouré d’images et de vidéos d’archives, proposant ainsi une expérience immersive dans ce passé tragique. Il sera par la suite rattaché au site du mémorial de Caen en 2012.
Désormais, il propose des projections de films thématiques afin de compléter la visite du mémorial, garantissant, en plus d’un apport pédagogique, une expérience émotionnelle forte : « Des débarquements sur les 5 plages de la Manche et du Calvados au tragique bombardement du Havre le 12 septembre, la bataille de Normandie a duré 100 jours. Vivez 20 minutes d’une pure intensité historique ! » [5].
En effet, en plus d’une évolution probable vers une forme de tourisme plus locale, comme avec des parcours thématiques et des visites plus autonomes, il y a aussi une volonté de la part des visiteurs de vivre une expérience émotionnelle forte.
C’est pourquoi l’amélioration des technologies présentes dans nos smartphones et l’augmentation de leur puissance (géolocalisation, réalité augmentée, gyroscope, etc.) permet aux musées de renouveler leurs médiations. L’entreprise Baludik propose par exemple depuis 2015 un outil à destination notamment des offices de tourisme afin de promouvoir le patrimoine historique et les événements d’une ville [6].
L’outil a déjà été utilisé par la ville de Nantes afin de créer des parcours thématiques permettant de découvrir l’histoire de la traite négrière ou encore celle du cimetière de la Chauvinière (en partenariat avec l’Office national des anciens combattants) par exemple. Ces différents parcours rendent ainsi le visiteur complètement autonome, le responsabilisant également dans la préservation du patrimoine ainsi que sur la transmission et la construction de la mémoire collective.
D’autant que les derniers chiffres donnés sur la fréquentation des lieux de mémoire des conflits contemporains sont largement en hausse depuis la pandémie, avec, en 2022, 11,4 millions d’entrées enregistrées. [7]
De l’héritage transmis à l’émotion vécue : nouvelles dynamiques mémorielles
Le tourisme de mémoire constitue désormais un nouvel enjeu important dans la construction de la mémoire collective, en accompagnant les politiques mémorielles et en s’appuyant sur les avancées du numérique. Cependant, dans la définition du concept, nous avons oublié une catégorie particulière de touristes et probablement la plus nombreuse.
En plus de ceux ayant une relation personnelle avec le lieu et de ceux qui le visitent pour des raisons scientifiques et/ou pédagogiques, il y a également des personnes qui le visitent par simple attrait culturel ou touristique. De fait, tandis que les intentions des deux premières catégories sont assez explicites, pour cette dernière, nous sommes en droit de mieux comprendre leurs intentions réelles ? S’agit-il d’une attirance malsaine pour les lieux où se sont déroulés des drames humains ? Est-ce un phénomène récent qui pourrait témoigner d’un changement global dans les pratiques commémoratives ?
Ces multiples questions peuvent être reliées au concept de « tourisme noir » défini comme suit par ses théoriciens : « le phénomène qui englobe la présentation et la consommation (par les visiteurs) de sites liés à la mort et aux catastrophes réels et commercialisés ». [8] (Lennon & Foley, 2000).
Ce terme, depuis sa création, a été enrichi de nouvelles pratiques qui constitueraient une forme de tourisme noir. Pour les plus récentes, on retrouve par exemple le tourisme apocalyptique ou de la dernière chance, qui consiste à visiter des écosystèmes amenés à disparaître, en raison du réchauffement climatique par exemple. Paradoxalement, si cette forme de tourisme est pratiquée de manière excessive, elle participe aussi à l’accélération de la disparition de ces écosystèmes. [9] (Eijgelaar et al., 2010).
Ainsi, ces nouvelles formes de tourisme cohabitent avec d’autres dont le contexte est bien différent, comme la visite de lieux où se sont déroulés des génocides, à l’image du camp d’AuschwitzBirkenau. Sous ce concept large de « tourisme noir », on retrouve ainsi des sous-pratiques dont les intentions touristiques sont très différentes. Cependant, les recherches successives sur ce concept s’axent principalement sur deux principes : la mise en marché des lieux de souffrance ainsi que les motivations des touristes. [10] (Baillargeon, 2016).
Même si l’exploration du contexte et des conséquences économiques de cette pratique peuvent nous éclairer sur les bienfaits et les dommages causés aux environnements et aux personnes des lieux visités, ce n’est pas le point que nous allons aborder par la suite.
Ce qui va nous intéresser, c’est bien de comprendre les motivations des personnes visitant des lieux de mémoire où se sont déroulés des drames humains. J’entends donc ici des lieux comme le camp d’AuschwitzBirkenau, l’ancien village d’Oradour-sur-Glane ou encore les champs de bataille à Verdun.
Ainsi, j’ai pu mener une série d’interviews sur certains lieux de mémoire nantais afin de mieux comprendre les intentions des passants et des visiteurs qui approchaient ces lieux. Dans un premier temps, on remarque que la notion de respect revient très souvent lorsqu’il leur est demandé l’attitude à adopter dans ce type de lieu. « Ici, je pense qu’il faut rester assez sérieux, sinon ça reviendra à aller dans des camps de concentration et à faire des blagues sur les juifs ! » « Faut être respectueux, pas parler trop fort, on respecte l’endroit, on ne va pas aller faire des graffitis » [11].
Ces derniers extraits proviennent de jeunes réalisant un voyage à Nantes dans le cadre du SNU (Service national universel) et la notion de respect est clairement identifiée, notamment vis-à-vis du lieu. D’autres interventions de personnes plus âgées permettent de comprendre que l’attitude adoptée peut faire écho à des conflits contemporains, tels que la guerre en Ukraine : « Il faut avoir du respect, même par rapport à ce qu’il s’est passé, on est un peu triste, ça gêne un peu quand on sait ce qu’il s’est passé, il ne faudrait pas que ça se reproduise, mais bon, ce n’est pas qu’une illusion quand on voit la guerre en Ukraine. » [12]
Enfin, certaines remarques attestent d’une ambivalence dans les émotions à l’approche de ces lieux, ainsi qu’une difficulté à bien les qualifier : « C’est dur à décrire comme émotion, mais c’est un peu mélangé entre les émotions tristes et de la reconnaissance », (traduit de l’anglais) « C’est assez triste de voir tous ses noms, il y en a tellement, ce sont tous des gens décédés et c’est triste, c’est un sentiment étrange » [13].
Bien qu’ici, nous parlions de visiteurs qui se sont arrêtés par hasard ou s’apprêtaient à passer à côté des mémoriaux sans les remarquer. Leurs intentions de « visites » ne sont donc pas les mêmes que pour les visiteurs des lieux de mémoire qui sont directement implantés sur les événements passés. Tels que des champs de bataille ou des camps d’extermination.
Cependant, ces lieux dégagent tous une ambiance particulière commune au regard du but de leur préservation dans le temps et de la typologie d’événements auxquels ils sont rattachés. Ainsi, nous pourrions tenter d’expliquer ce « sentiment étrange » et comprendre en quoi il peut être la cause des visites sur ces lieux. Selon le point de vue psychologique, nous sommes conditionnés à l’équilibre entre nos pulsions et les limites de la réalité.
D’après cette approche, la limite du droit joue un rôle crucial dans la société en nous aidant à contrôler ces pulsions et à nous conformer aux normes collectives. Cela nous apaise et nous pousse à respecter certaines limites pour le bien de tous. Cependant, cet équilibre est fragile, surtout lorsque la justice ne semble pas fiable ou lorsque des individus sont injustement traités. Dans de telles situations, enfreindre la loi peut devenir tentant, révélant un état émotionnel complexe. Le fait de violer les règles fait ressurgir un désir refoulé de satisfaction personnelle, ce qui suscite à la fois de l’amertume pour la transgression et une prise de conscience de nos impulsions profondes.
« De ce point de vue, visiter un champ de bataille ou un camp d’extermination mettrait les touristes en contact avec leur propre destructivité, la composante animale qui se trouve en chacun. Ils ne cherchent pas seulement le point de vue de la victime, mais aussi celui de l’auteur de violence. L’exploration des endroits sombres permettrait donc de savoir ce qui se passe lorsque le principe de réalité est brisé et que le principe de plaisir se manifeste dans sa forme la plus extrême et obscure, lorsqu’une rupture dans les règles se produit. » [14] (Binik. O, 2016).
Ainsi, en surface, cette quête d’émotion « voyeuriste » lorsque le « tourisme de mémoire » est perçu de manière négative permet en fait, dans une forme de catharsis, de se mettre à la place de l’auteur des crimes et de dépasser la fameuse « limite », de manière fictive. De cette manière, cette approche émotionnelle permet de s’approprier le point de vue de l’auteur de ces crimes et de mieux comprendre ses intentions, dans une quête de sens et non dans une quête de sensationnalisme.
Dans ce cadre, le très récent film de Jonathan Glazer La zone d’intérêt, sorti en 2023 et adapté du roman du même titre du romancier britannique Martin Amis, peut nous donner de nouvelles clés de compréhension. Le film nous raconte l’histoire du commandant Rudolf Hoss, alors responsable de la « gestion » du camp d’Auschwitz, et de sa famille, dans leur villa située juste à côté du camp.
En adoptant ainsi le point de vue de l’auteur des crimes, cela nous permet de comprendre le sens derrière les agissements inhumains des Nazis. Le film nous montre ainsi que ces exécutants ne font partie que d’une plus grande machine ne considérant les Juifs que comme du Menschenmaterial, soit du « matériau humain ». Les nazis n’agissent alors qu’avec une attitude dite sachlich, que l’on pourrait qualifier par le fait d’être « objectif, professionnel, froid et réifiant, c’est-à-dire de transformer les gens en choses » [15] (Baralon. M, 2024).
De ce point de vue, le film dresse également des constats qui peuvent être comparés à des problématiques de notre présent, dont la question du darwinisme social, comme quoi la vie est un combat et que seuls les plus forts peuvent réussir à subsister via la figure de Rudolf Hoss, homme froid, seulement préoccupé par les chiffres et sa propre réussite plus que par les vies humaines qu’il sacrifie.
Ainsi, ce renouvellement dans les pratiques touristiques sur les lieux de mémoire témoigne d’une certaine volonté de réappropriation mémorielle. D’autant que depuis la Première Guerre mondiale, les conflits contemporains ont connu une résonance internationale qui s’est encore élargie avec les mémoires de la Shoah.
Depuis les années 90, une forme d’hypermnésie se met en place, et chaque événement du passé, aussi éloigné soit-il, ne doit pas être oublié pour ne pas être commis une deuxième fois, à l’image des mémoires de l’esclavage. Nous sommes là dans une manifestation claire du « présentisme », où les frontières entre passé et présent deviennent floues, rendant les contemporains responsables de toutes les mémoires de leurs ancêtres [16] (Rousso, 2007).
Cependant, comme nous l’avons vu précédemment, ce « devoir de mémoire » ne favorise pas pour autant une réappropriation saine. Cette réappropriation croissante peut-être également entravée par les lieux de mémoires en eux-mêmes et par leurs règles morales de bonne conduite. On parle alors ici des « usages primaires » [17] (Aucher, 2018) afin de qualifier les comportements qui sont considérés comme étant adaptés au lieu : attitudes silencieuses, contemplatives, etc.
Dans un second temps, les « usages secondaires » qualifient les comportements que l’on pourrait qualifier de touristiques. C’est-à-dire, comme nous l’avons évoqué précédemment, utiliser le monument au regard de son utilité pratique ou encore l’utiliser comme un espace de jeu. Dans les cas extrêmes, que je n’ai pas observés, il peut également s’agir d’actes irrespectueux, voire antisémites.
Cependant comme le précise Brigitte Sion, experte dans les domaine des musée et de mémoriaux : « La présence d’objets associés au deuil et au souvenir, ainsi que la posture sombre et silencieuse de ces visiteurs identifient le champ des stèles comme mémorial.
Cependant, les traces matérielles sont rapidement enlevées par le personnel d’intendance, comme si les stèles devaient être admirées comme œuvres d’art et non servir de lieu de mémoire [18] (Sion, 2013). Ainsi les usages primaires imposés par les lieux de mémoires peuvent empêcher une forme de réappropriation individuelle au nom d’une morale considéré comme appropriée.
Cependant, nous avons aussi vu que le renouvellement des pratiques commémoratives s’accélère et que les cadres moraux proposés par les institutions mémorielles pourraient bientôt devenir insuffisants. En témoignent les actes déplacés qui continuent de se propager sur certains lieux de mémoire assez touristiques, notamment le fameux « selfie » [19].
Pour plus d’informations sur ce mémoire, n’hésitez pas à vous adresser directement à l’auteur ci-dessous.
Paul GOURMAUD
Livres pour approfondir
Notes
[1] Crahay, F. (2015). Tourisme mémoriel. Témoigner Entre Histoire et Mémoire, 117, 151-152. Consulté le 17 février 2024, à l’adresse https://journals.openedition.org/temoigner/1215
[2] Wyckaert, M., & Mansueto, A. (2020). 15,2 millions d’entrées dans les lieux de mémoires des conflits contemporains en France en 2019. Dans Ecodef. Consulté le 14 septembre 2023, à l’adresse https://urlz.fr/pAkc
[3] OED. (2021). Chute de la fréquentation des lieux de mémoire des conflits contemporains en 2020. Dans Ecodef. Consulté le 14 septembre 2023, à l’adresse https://urlz.fr/pAkc
[4] Briant, E., Bechet, M., Machemehl, C., & Suchet, A. (2020). Utopies d’un tourisme en renouvellement. Teoros, 39(3). consulté le 17 février 2024, à l’adresse http://journals.openedition.org/teoros/7312
[5] Arromanches 360. (2024, 17 janvier). Le cinéma 360° – Arromanches 360. Consulté le 17 juillet 2023, à l’adresse https://www.arromanches360.fr/le-lieu/ le-cinema-360/
[6] Le concept – Baludik. (2023, 17 octobre). Baludik. Consulté le 13 novembre 2023, à l’adresse https://baludik.fr/concept/
[7] Prené, L. (2023). Avec la fin des restrictions sanitaires, la fréquentation des lieux de mémoires des conflits contemporains bondit en 2022. Dans Ecodef. Consulté le 15 janvier 2024, à l’adresse https://urlz.fr/pAkc
[8] Lennon, J., & Foley, M. (2000). Dark tourism the attraction of death and disaster [Internet archives]. London ; New York : Continuum. Consulté le 14 février 2023, à l’adresse https://archive.org/details/darktourism0000lenn
[9] Eijgelaar, E., Thaper, C., & Peeters, P. (2010). Antarctic cruise tourism : the paradoxes of ambassadorship, “last chance tourism” and greenhouse gas emissions. Journal Of Sustainable Tourism, 18(3), 337-354. Consulté le 17 février 2023, à l’adresse https://doi.org/10.1080/09669581003653534
[10] Baillargeon, T. (2016). Le tourisme noir : l’étrange cas du Dr Jekyll et de M. Hyde. Teoros, 35. consulté le 18 février 2024, à l’adresse http://journals.openedition.org/teoros/2839
[11] D’après une série de 6 interviews de visiteurs aléatoires au mémorial de l’abolition de l’esclavage à Nantes l’après midi du 21/06/2023
[12] D’après une série de 6 interviews de visiteurs aléatoires au mémorial de l’abolition de l’esclavage à Nantes l’après midi du 21/06/2023
[13] D’après séries de 7 interviews de visiteurs aléatoires au monument aux morts de la guerre 14-18 à Nantes près du quai Ceineray, l’après midi du 26/09/23
[14] Binik, O. (2016). Dans les terres sauvages à la recherche du sublime. La dimension émotionnelle du tourisme sombre. Teoros, 35. http://journals.openedition.org/teoros/2844
[15] Baralon, M. (2024, janvier 29). Johann Chapoutot : « Ce film est à la pointe de ce qui se fait en sciences humaines sur la Shoah » . Trois Couleurs. Consulté le 18 février 2024, à l’adresse https://urlz.fr/pACh
[16] Rousso, H. (2007). Vers une mondialisation de la mémoire. Vingtième Siècle. Revue d’histoire. 94.3-10, consulté le 26 juin 2023, à l’adresse, https:// doi.org/10.3917/ving.094.0003
[17] Aucher. L, (2018).“Devant le mémorial, derrière le paradoxe”, Géographie et cultures, 105, 11-30. consulté le 26 juin 2023, à l’adresse, https://journals.openedition.org/gc/6351
[18] Sion Brigitte, 2013, « Le Mémorial de la Shoah à Berlin : échec et succès », in Denis Peschanski (dir.), Mémoire et mémorialisation, vol. 1, Paris, Hermann, p. 279-293.
[19] Le Parisien. (2023, 17 avril). Selfies : le mémorial d’Auschwitz rappelle à l’ordre ses visiteurs tentés de prendre la pose. Le Parisien. Consulté le 18 février 2024, à l’adresse https://urlz.fr/pALH